On aime beaucoup Emission du 25/11/2015

SYNOPSIS DE L’ÉMISSION

Photographe sous-marin, Joe Bunni sillonne les mers du globe et capte la vie dans un espace proche de la surface, mesurant «plus ou moins 5 mètres» de hauteur, soit l’environnement visible par un nageur équipé d’un masque et d’un tuba. Or, de la Polynésie française à l’Arctique en passant par l’Indonésie, les Bahamas, la Floride ou le Canada, la vie grouille à ces faibles profondeurs. Lamantins, requins, nudibranches macroscopiques, dragons de Komodo, grands cétacés et même ours polaires ne sont pas rares, mais c’est aussi là, près de la surface des mers, que l’on mesure l’effet de la pollution et du réchauffement climatique. Joe Bunni rencontre des habitants, des guides ou des scientifiques qui témoignent de leur fragilité croissante.

LA CRITIQUE TV DE TÉLÉRAMA DU 21/11/2015

On aime beaucoup

Ce sont de pures merveilles, et elles sont juste à nos pieds. Pas besoin de s’élever beaucoup au-dessus des eaux, ni de plonger dans les profondeurs de l’océan pour admirer la beauté de la nature. Le photographe Joe Bunni nous le prouve à travers ce documentaire éblouissant.

Selon un procédé pas tout neuf, le réalisateur Dominique Hennequin utilise la splendeur des images pour mieux rappeler l’urgence d’en protéger les trésors. Mais plus qu’un plaidoyer écologique, son film prend surtout la forme d’un documentaire animalier. Un peu troublant, d’ailleurs, quand Joe Bunni appâte les animaux pour obtenir des clichés spectaculaires… Cependant, le photographe est aussi capable de s’unir avec la nature, comme l’atteste une succession de séquences sidérantes : face-à-face avec un alligator, parade au milieu des requins-tigres, baignade avec les ours blancs…

Si la contemplation béate du monde animal prend le pas sur les considérations environnementales, l’articulation entre ces deux dimensions du documentaire est efficace. En témoigne la découverte d’un cachalot gisant à la surface pour n’avoir pas survécu à la pollution, juste après une magnifique séquence de nage avec les baleines. Ce sinistre spectacle frappe autant les esprits que la contemplation de poissons multicolores. — Michel Bezbakh

Télérama - Chic planète

Télérama - Critique TV